Emma Martoza
Des recherches récentes ont offert des preuves convaincantes que les entreprises de crypto-monnaies ont trouvé un endroit approprié pour étendre leurs opérations à travers l’Asie-Pacifique, malgré la volatilité du secteur et les préoccupations concernant l’industrie.
Une étude intitulée “Emerging Giants in Asia Pacific” menée par l’un des plus grands cabinets comptables du monde, KPMG International, et l’une des plus grandes banques, HSBC, a révélé qu’un quart ( 1/4 ) de toutes les entreprises qui opèrent dans la région sont liées aux crypto-monnaies en raison de la croissance rapide de la fintech dans la région. “L ‘intérêt significatif a également évolué vers les crypto-monnaies“, selon les chercheurs.
Lorsqu’il est temps de classer les 20 principaux sous-secteurs des startups blockchain de l’industrie, spécifiquement ceux qui se concentrent sur la NFT et la finance décentralisée (DeFi) étaient les plus répandus. L’enquête a révélé que 1 130 statups NFT étaient en cours de développement, et que 700 boîtes DeFi faisaient partie des 6 472 startups étudiées.
L’étude a porté sur 12 des plus grands marchés de la région (Chine continentale, Inde, Japon, Australie, Singapour, Corée du Sud, Hong Kong, Malaisie, Indonésie, Vietnam, Taïwan et Thaïlande), avec des valorisations allant jusqu’à 500 millions de dollars. Des entretiens ont également été menés avec des cadres supérieurs et des entrepreneurs de startups qui sont les meilleurs dans leur domaine d’expertise.
Les crypto-monnaies sont désormais incontournables en Asie-Pacifique
D’après les recherches, les acteurs émergents de la blockchain comprennent la société chinoise HyperChain, spécialisée dans la technologie du grand livre distribué, le propriétaire sud-coréen de la bourse de crypto-monnaies UPbit Dunamu et le créateur vietnamien du jeu NFT Sky Mavis.
Au final, les sous-secteurs NFT et DeFi ont obtenu de meilleurs résultats que plusieurs autres domaines, notamment les petits satellites de l’Internet des objets (IoT), l’informatique quantique ainsi que les infrastructures de recharge des véhicules électriques (EV).
