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Les pires entretien d’embauche : « désolé mais quand il y a un miroir, je ne peux pas résister à l’envie de me regarder »

Sur le lieu de travail, les entretiens d’embauche sont généralement des occasions à ne pas manquer et où il faut donner l’image la plus professionnelle de soi. Mais tout le monde ne leur accorde pas la même importance. En peu de temps, les entretiens d’embauche peuvent en dire long sur le niveau de motivation et le “vrai profil” des candidats. La France s’est rendue à l’autre bout du bureau pour parler aux recruteurs La France s’est rendue à l’autre bout du bureau pour parler aux recruteurs. Ils partagent leurs expériences les plus marquantes.

Dans le monde professionnel, l’entretien d’embauche est un moment important. Il s’agit d’une sorte de rite de passage au cours duquel chacun tente de mettre en valeur ses meilleures qualités et essaie de marchander des avantages, de persuader… Cependant, tout le monde n’accorde pas la même importance à cet exercice, et pour les recruteurs, qui peuvent tomber et se retrouver dans des situations hilarantes.

Antoine Bertheas ne manque pas d’anecdotes dans ses archives. Cofondateur d’une entreprise d’implantation commerciale dans la région nantaise, le recruteur a été confronté à une myriade de problèmes de “soft skills”.

Comme cette candidate qui se présente “en mâchant un chewing-gum, puis en installant ses pieds sur ses fesses sur la chaise, et qui commence à bouger”. Lorsque le directeur général associé du Parabellum Geographic Insight lui demande ce qui l’attire dans ce poste, la jeune femme répond : ” La seule chose qui compte, c’est le montant qu’il va rapporter. ” Après avoir craché et redressé sa posture, elle sera toujours dans une posture stoïque et ne sera, sans surprise, pas embauchée.

Un autre candidat a été tagué par l’entrepreneur de Saint-Herblain pour une question sur le comportement. Il avait mis un miroir au mur derrière lui cependant, il s’est vite rendu compte que tout doit être laissé au hasard dans un entretien. “J’ai découvert qu’en me parlant, la jeune candidate que j’interrogeais se regardait et se coiffait. Elle faisait des imitations comme si elle était sur TikTok. En réalité, elle ne me regardait en aucune façon mais passait son temps à se regarder dans le miroir.

Une conduite qui est qui est tellement humiliante qu’Antoine Bertheas doit lui rappeler qu’il est face à elle. Le jeu s’est répété plusieurs fois au cours de la réunion jusqu’à ce que le recruteur décide de changer de lieu. ” Elle me disait “désolée mais quand j’ai un miroir, je ne peux pas résister à ce qu’on me regarde”.

Elle est accro à son téléphone portable

Un troisième candidat a semblé concentré pendant son entretien avec le patron d’Herblin, et il a répondu par un “mmh mmh” approximatif. Et pour cause : “Le candidat m’envoyait des messages pendant que je lui parlais, comme si je ne le voyais pas.

Antoine Bertheas lui a demandé de poser son téléphone. “Il l’a placé à sa place et a continué à me parler. Cependant, il montrait un regard inquiet. Puis, lentement, l’homme a tendu la main et a ramassé son téléphone comme un enfant qui croit qu’on ne le remarque pas. Puis il saisit son téléphone et se remet à taper !

Après le troisième appel téléphonique, l’entrepreneur est tenu de “confisquer” le téléphone de son interlocuteur afin de lui permettre de poursuivre l’entretien dans de bonnes conditions, quelles que soient les protestations furieuses de la personne accro à son téléphone portable.

Autre interview, ambiance complètement différente. Mais pas moins déconcertant. L’entretien ne fait que commencer. On demande au jeune homme tout juste diplômé d’une école de commerce de se présenter. Il répond immédiatement : ” Je vais être clair avec les jeunes : je suis le combattant numéro un, donc à moins de 50 000 euros par an, je ne parle jamais de rien“.

Apprendre à être

Antoine Bertheas, qui a créé son entreprise il y a 10 ans, est aujourd’hui confronté à des problèmes de savoir-être. “La première chose que nous faisons lorsque nous prenons de nouveaux employés, c’est de les former à répondre aux e-mails en disant “bonjour” et “au revoir” et aussi à répondre à un appel téléphonique avec le sourire, sans avoir à dire “ouais”….

Le PDG de Parabellum Geographic Insight estime que les problèmes de soft skills affectent “un entretien sur quatre avec des personnes de moins de 25 ans” lorsqu’il s’agit de son entreprise. “Dans le sens où cela nous aide à faire notre travail plus facilement ! Si nous rencontrons quelqu’un qui est bien informé, qui a effectué les bonnes recherches, et qui a un comportement normal”, nous sommes capables de le rechercher…”

Pour le dirigeant d’une entreprise de la région nantaise Les problématiques de “soft skills” sont générationnelles : “Je n’ai pas rencontré ce genre de situation il y a 10 ou 15 ans”.

Cependant, le manager mettra un point d’honneur à être présent pour aller jusqu’au bout de l’entretien, même si cela implique de donner quelques suggestions aux jeunes candidats sur ce qu’il faut éviter de faire.

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