Benoit. H
Allez, asseyez-vous et plongez dans cette geste épique de Sandrine Devillard, une demoiselle qui, croyez-le ou non, a croisé le fer avec Cupidon lui-même et a prétendu être tombée éperdument amoureuse d’un fermier paisible. L’ingéniosité derrière ses intentions ? Il s’avère qu’elle avait des vues sur sa fortune, une somme en vérité assez impressionnante. Mais bien que ces tourtereaux aient échangé leurs vœux d’amour éternels devant dame Justice, le mari défunt a finalement ne lui a pas laissé un rond !
Les proches de Marcel sentent une anguille sous roche: ça pue l’amour vénal !
Cette fable est celle de nombreuses autres passées à la trappe où l’argent, figure emblématique de cupidité, joue le rôle principal. Marcel Amphoux, paisible fermier vivant simplement sa vie, rencontre un beau jour une dame qui s’avère prendre sa vie à bras le corps. Et paf! C’est le coup de foudre pour Sandrine Devillard.
La première impression peut tromper, disent-ils, et dans ce cas, c’est exactement la même chanson. Avec leur quart de siècle de différence, la famille et les amis de Marcel ont trouvé quelque chose de pourri au royaume de ce mariage : à savoir que notre Julienne aux yeux doux ne veut rien de plus que de faire main basse sur la fortune de Marcel.
Ces soupçons funestes n’étaient pas complètement infondés. En parlant à Sandrine, ils ont eu du mal à trouver un seul atome crochu qu’elle aurait pu avoir avec Marcel. Au fil du temps, Sandrine est apparue comme un parfait portrait d’une citadine bon chic bon genre, tandis que Marcel ne se consacre qu’à sa véritable passion : l’agriculture.
Les amis de Marcel ont déballé toute l’affaire dans le quotidien local Le Dauphiné Libéré. Ils ont tenté de dénoncer sans détour la chasse au trésor de Sandrine, mais l’agriculteur a mis ses lunettes roses et a choisi une voie différente. Ça a fait l’effet d’une bombe au sein de sa famille et de ses amis.
Marcel prépare une manœuvre de contre-attaque !
Marcel, déjà un peu sur la pente descendante, n’avait absolument pas envisagé de renouveler ses vœux. L’arrivée de Sandrine était donc perçue comme un véritable rayon de soleil dans son cœur d’hiver. Contre vents et marées, ils se sont dit ‘Oui’ en 2011, malgré les réserves des proches de Marcel. Mais cette histoire d’argent prend une tournure encore plus trépidante !
Une fois les dernières notes de la marche nuptiale estompées, Sandrine prend alors mesure des tonnes d’or du veau d’or qu’elle a épousé ! Marcel n’était pas juste un fermier passionné, c’était aussi un tycoon qui avait un portefeuille de propriétés à faire pâlir un agent immobilier. Imaginez un peu : il possédait terres et appartements cossus un peu partout, notamment près de certaines stations de ski très convoitées.
L’un des amis de Marcel se souvient comment, s’égosillant à tenter d’ouvrir les yeux de son ami, il lui a dit: “Ne signe pas, Marcel. Tu es en train de te faire empapaouter. Elle va te mener par le bout du nez”.
Quelle ironie du sort, après à peine une année de mariage, un tragique accident de voiture met fin à la vie paisible de Marcel. Et là, Sandrine lève enfin le voile sur sa véritable nature. Pensant avoir remporté la mise avec la fortune de son défunt mari, elle va avoir une bien mauvaise surprise.
Le magot de Marcel se retrouve entre d’autres mains !
Le pauvre Marcel s’est rendu compte après les célébrations du mariage que l’amour fou qu’il croyait partager avec sa femme n’existait tout simplement pas.. . Et pour cause : la dame ne lui rendait visite que très rarement, certainement pas assez pour une vie conjugale normale. Un ami du défunt raconte que Marcel avait déjà envisagé de demander le divorce.
Peu avant son triste trépas, Marcel rédige un testament qui allait faire voler en éclats les plans de Sandrine. Selon ce document officiel, la perfide Sandrine ne toucherait pas un centime de son magot. Selon les dires du fermier : “Je ne voulais pas me marier. Mais je n’ai pas eu le choix. Ils sont venus me chercher”.
